5 Octobre 2013
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62785.htm
Des chercheurs de Trinity College Dublin viennent de montrer que le stress durant l'enfance, tel que les abus ou la négligence émotionnelle, combiné avec des prédispositions génétiques, pouvait altérer structurellement le cerveau et rendre les personnes plus susceptibles de développer une dépression ou une dépression chronique.
L'étude a été conduite sur un total de 24 patients (âgés de 18 à 65 ans) traités pour une dépression majeure. Ils ont été examinés en utilisant un appareil d'imagerie par résonance magnétique à haute résolution qui a permis d'observer leurs cerveaux. Ils ont également passé une série de tests pour mesurer le stress auquel ils avaient été soumis. Les résultats ont été comparés à 27 autres personnes appartenant à la même communauté et présentant les mêmes caractéristiques en âge et en genre.
Selon l'organisation mondiale de la santé, la dépression affecte 10% de la population mondiale. En Irlande, 500.000 personnes souffrent ou seront atteints d'une dépression majeure au cours de leur existence.
Pour en savoir plus, contacts :
Thomas Frodl - email : thomas.frodl@tcd.ie
Source :
- Trinity College Dublin - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/MAsj9
-Neuropsychopharmacology (10 February 2010) |doi:10.1038/npp.2010.8 http://www.nature.com/npp/journal/vaop/ncurrent/full/npp20108a.html